De brillants Rameau par l’ensemble “Les Surprises”, les deux concertos de Ravel par un Bertrand Chamayou évidemment remarquable. Belle journée, la dernière à la Roque-d’Anthéron, en forme d’adieu… pardon d’au revoir.

Il y a des jours comme ça. Jean Rondeau et Bruce Liu pourtant. Bon. Déception que le second. Réserve pour le premier. Et parfois c’est sa propre humeur qui a un coup de froid. Pourtant le mistral s’était tu déjà depuis 24 heures…

Benjamin Grosvenor un jour de mistral. Un des meilleurs pianistes de sa génération. Parfois en retrait mais fulgurant dans Moussorgsky ET Ravel. Public trop clairsemé mais qui lui fit un triomphe. Et tant pis pour les absents…

Beethoven et Bach à l’honneur. Bach dans l’abbaye cistercienne de Silvacane, où il est chez lui (musicalement) Beethoven avec le jeune pianiste russe Alexander Malofeev, époustouflant dans le 5e concerto. Et une cheffe, Débora Waldman, qui galvanise son orchestre dans la symphonie “Eroica”

Premier jour, comme tous les ans, au festival de piano de La Roque-d’Anthéron sous la houlette de Schubert. Un festival qui s’élargit au baroque à l’abbaye voisine de Silvacane. J’en ai fait un compte-rendu sous forme de lettre, étant en train de lire celles envoyées d’Italie par George Sand à Musset. N’y voyez cependant aucune prétention de ma part à me mettre dans ses empreintes (quoique…)

25 ans déjà! Et des rencontres, Christina Pluhar, Monteverdi, Sandrine Piau, Haendel, Nemanja Radulovic, Vivaldi, Mozart, l’amour… Philippe Jaroussky a bien grandi et pour fêter ce quart de siècle il invitait l’autre jour ses amis préférés, s’ils n’étaient pas à l’autre bout du monde, au Théâtre des Champs-Elysées

Voici à l’Opéra-Comique qu’on découvre la version originale d’un des plus célèbres opéras français, le “Faust” de Gounod. Mais il y a d’autres atouts à cette production: distribution, direction, mise en scène. Quatre heures qui passent en un souffle (infernal)