Un violon, un alto, un violoncelle, une contrebasse. Un quatuor à cordes inhabituel; Et des transcriptions. Bartok, Prokofiev. Une autre manière d’entendre leurs oeuvres, par quatre musiciens inspirés. J’oubliais: les quatre font partie de l’orchestre de Paris.

Un festival de piano dans une des grandes villes les plus pauvres de France. C’était à Roubaix la 5e édition de ces Etoiles du piano devant un public nombreux, ce qui prouve que la culture et la beauté n’ont aucune raison de ne pas trouver place dans les lieux a priori défavorisés. Une belle leçon, un jury prestigieux, un vainqueur: le Russe Andreï Lechkine

Le conservatoire Rachmaninov, lieu mythique parisien plus que centenaire, créé par de grands noms russes en exil après la révolution, outre ses activités pédagogiques, se lance dans une belle saison de concert où certains jeunes talents sont adoubés par de célèbres aînés. Ainsi le Britannique Julian Trevelyan était-il présenté l’autre jour par Michel Dalberto.

Reprise de ces “Noces de Figaro” de Mozart en rouge, blanc et noir, montées il y a trois ans par la Britannique Netia Jones. Distribution différente autour de Sabine Devieilhe, Lea Desandre et l’Almaviva remarquable de Christian Gerhaher. C’est à l’Opéra-Garnier

Deuxième volet de cette Tétralogie de Wagner confiée à l’Espagnol Calixto Bieito, dans une mise en scène toujours futuriste et marquée par on ne sait quelle guerre. Mais la distribution est de grande qualité, dominée par la Brünnhilde de Tamara Wilson et le surprenant Siegmund du Français Stanislas de Barbeyrac

La saison musicale des Invalides a toujours été liée aux expositions du musée de l’Armée. En attendant celle consacrée aux horizons lointains, c’est aux premières femmes élues qu’est consacrée celle de l’automne. Le pianiste Jean-Baptiste Doulcet puisait l’autre jour dans le répertoire féminin. Mais pas seulement.

Qu’il est difficile à monter, ce chef-d’oeuvre de Berlioz qu’est “La damnation de Faust”! La metteure en scène Silvia Costa s’y essaie au Théâtre des Champs-Elysées sans vraiment convaincre. Mais c’est une prise de rôle pour Benjamin Bernheim, toujours accablé mais à la voix d’or. Et la découverte d’une belle Marguerite, Victoria Karkacheva