Pour bien finir l’année avec les Arts Florissants quelques airs parodiques mais surtout des soupirs amoureux par des compositeurs du XVIIe siècle, de Marin Marais à Couperin. Et déjà l’amour faisait mal…

L’orchestre national de France rendait hommage à Gabriel Fauré ces jours-ci, avec les deux oeuvres pour piano et orchestre jouées par Lucas Debargue. Mais aussi des pièces qui prouvent que Fauré était vraiment un orchestrateur…

Le Théâtre des Champs-Elysées à l’heure des Jeux Olympiques: “L’Olimpiade” de Vivaldi mêle les codes de l’opéra baroque et le farfelu d’une intrigue dans les coulisses des milieux sportifs de haut niveau. Haut niveau aussi celui des chanteurs, Jakub Jozef Orlinski et Marina Viotti en futurs médaillés.

A l’Opéra-Comique une nouvelle mise en scène de l’ “Armide”, ultime opéra de Lully, servi par une distribution flamboyante sous la baguette de Christophe Rousset. Et la découverte dans le rôle-titre d’Ambroisine Bré.

Dernière production de la saison à l’Opéra de Paris, “La Vestale” de Spontini créée sous Napoléon. Si la mise en scène de Lydia Steier rend bien compte du fanatisme religieux, les développements politiques sont davantage hors sujet. Belle distribution dominée par Michael Spyres.

Où va Yuja Wang? La pianiste chinoise, entre son concert à Paris et le Cd qu’elle publie d’un récital viennois, explore tant de répertoires divers qu’on s’y perd un peu, même si la générosité dont elle fait preuve avec son public est passionnante. Etat des lieux, de Gluck à Glass.

On fête les 60 ans de ce festival consacré au piano, créé par le grand Sviatoslav Richter dans ce coin de Touraine. Richter est mort depuis mais ses héritiers se bousculent à Meslay et son esprit perdurera grâce à un rosier qui porte désormais son nom. Journal de bord.