Le retour au Théâtre des Champs-Elysées des admirables “Dialogues des Carmélites” de Francis Poulenc mis en scène par Olivier Py, déjà présentés en 2013 et 2018. De nouvelles chanteuses, des changements de rôles, et toujours la même fascination devant un spectacle vraiment marquant.

Un flamboyant “Château de Barbe-Bleue” avec Mikko Franck à la tête du Philharmonique de Radio-France et deux solistes magnifiques, Ausrine Stundyte et Matgthias Goerne. Seul regret: une petite heure. On aurait bien repris un peu de Bartok…

La Hongrie à l’honneur. Tanguy de Williencourt explore l’influence des maîtresses de Liszt sur son art. Le Trio à cordes Arnold nous fait découvrir trois compositeurs ayant écrit pour cette formation rare, Dohnanyi, Kodaly et surtout Lajtha. Deux Cd à mettre sous le sapin

Le retour de Philippe Jordan à Paris, à la tête de l’orchestre national de France qu’il dirigera -on l’a appris le jour même- à l’automne 2027. Pour patienter une très belle et inattendue “7e symphonie” de Bruckner. Et déjà l’osmose entre le chef et les musiciens…

Encore 2 cd baroques, l’un, dû aux Arts Florissants, qui ouvre une série sur les cantates de jeunesse de Bach. Et surtout l’autre, qui trace un portrait de la Romaine Lucrèce, héroïne tragique, à travers quatre cantates chantées par quatre de nos meilleures chanteuses.

Le concert interrompu pour fatigue vocale de Philippe Jaroussky, le concert bien terminé de Roberto Benzi, 87 ans peu avant Noël: les aléas d’un mois de novembre autour de deux grandes personnalités de la musique, tous deux réunis par Mozart et Schubert, qu’ils chantaient ou dirigeaient.

Massenet ou Verdi, Puccini ou Berlioz: un beau choix d’airs connus ou ignorés de l’opéra français ou italien du XIXe siècle ou du début du XXe. Pene Pati, le ténor samoan, sort un nouveau Cd et régale ainsi les amoureux de la voix.